Sentier avec motoneige - Fabrice Tremblay

De relais en relais… à motoneige au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Dans la pratique de la motoneige, le relais tient depuis toujours une place centrale. Sur un circuit comme le Saguenay­­-Lac-Saint-Jean, il définit les étapes, rassure les voyageurs et assure de nombreux besoins essentiels.

Mais, qu’est-ce qu’un relais ? En théorie, chaque club de motoneige possède ou gère un relais situé sur son territoire. Ce bâtiment sur les sentiers, souvent rudimentaire, sert de point de ralliement pour les membres du club et est aussi fréquenté par les voyageurs pour se reposer, se restaurer et se ravitailler. D’autres relais privés, municipaux ou gérés par différents organismes, opèrent sur ou à proximité des sentiers de façon saisonnière. Certains de ces relais, comme la Chapelle, sur les Monts-Valin, jouissent d’une réputation quasi-mythique. D’autres contribuent au développement économique de localités dévitalisées. Dans tous les cas, il s’agit d’endroits pittoresques où rencontrer dans une ambiance conviviale les motoneigistes de la région et leurs visiteurs de partout ailleurs.

La Chapelle, sur les Monts-Valin

Monts-Valin à motoneige

Un incontournable sur les Monts-Valin, le relais La Chapelle est isolé, au cœur de l’action dans le royaume de la neige, aux abords du lac Jalobert. Dans cet ancien lieu de culte, on sert une cuisine qui sort un peu de l’habituel avec la fondue et la bavette de bœuf. Les motoneigistes planifient leur exploration du secteur sur la grande carte et peuvent aussi faire le plein de régulier ou de super. Ils profitent même d’une salle de séchage ou accrocher les vêtements pendant leur pause.

Le relais du Centre plein-air Monts-Vilain à Labrecque

Les mordus de motoneige affluent sur les Monts-Valin et, à une trentaine de kilomètres de la montagne, plusieurs d’entre eux font escale au Centre plein air Mont-Vilain, au long du sentier 367, entre les Monts et le Haut-du-Lac. Il faut y voir le très impressionnant paysage du lac Tchitogama, un  immense plan d’eau qui fait une douzaine de kilomètres de longueur et qu’on compare toujours au fjord du Saguenay. Le relais sert le petit déjeuner à partir de 8h00 le matin. Le midi, le menu propose des plats populaires : pizza, pâtes, burgers, sandwichs, salades et autres. Le soir, la salle se transforme et le menu se rehausse pour offrir des tables d’hôtes plus élaborées où figure la spécialité de la maison : la potence flambée. Hébergement sur place.

Au Nord du Lac-Saint-Jean

En entrant sur le circuit La Passerelle du 49e par Normandin, on croise le relais de la Chute-à-l’Ours, qui ouvrait pour une première fois l’hiver 2017-2018. En été, le Site touristique de la Chute-à-l’Ours est un camping et un site de villégiature des plus populaires et hors du commun à plusieurs points de vue. L’endroit, d’abord et avant tout, longe de près la légendaire rivière Ashuapmushuan et ses torrents d’une puissance effrayante.

Le relais offre un service de bar et de restauration relativement élaboré avec plusieurs plats de cuisine familiale qui s’ajoutent aux classiques de l’alimentation rapide. Le service y est remarquablement amical et décontracté. Hébergement sur place.

Le relais de la Chute-à-l’Ours, Normandin

Plus au nord du Lac-Saint-Jean, à Saint-Thomas-Didyme, le Centre de villégiature du Lac-à-Jim accueille depuis plusieurs années les motoneigistes qui s’aventurent aux confins de la région. Sa situation géographique en fait une étape quasi-obligatoire et agréable pour se sustenter et se reposer.

Notre-Dame-de-Lorette, également situé aux extrêmes nordiques du territoire, a transformé son édifice des loisirs en un grand relais resto-bar qui a suscité beaucoup d’intérêt dès son ouverture. On y trouve aussi un poste d’essence.

Saint-Stanislas, dont la belle église blanche était inoccupée, y a aménagé un centre communautaire et un relais motoneige nommé Au Clocher dont la restauration s’avère vraiment excellente. Des cuisinières hors pair fricottent des petits plats aussi savoureux que réconfortants et une ambiance unique émane de l’endroit.

Au Clocher, le relais de Saint-Stanislas

Sur et autour du lac Saint-Jean

Relais du Mont-Apica, près du belvédère.

Le sentier TQ 23 passe par le nouveau relais du Mont-Apica, un superbe bâtiment sur la route 169, là où on avait autrefois une cabane plutôt élémentaire. Il s’agit littéralement de la porte d’entrée de la région à motoneige lorsqu’on arrive de la grande région de Québec. On y sert une cuisine de casse-croûte et on peut également y faire le plein. À cela s’ajoute le belvédère spectaculaire (882 m) qui occupe le sommet du Mont Apica. Il se trouve sur un embranchement à 1 km du relais et à 4 km à partir du sentier.

Vauvert-sur-le-Lac, Dolbeau-Mistassini
Auberge Éva, Lac-Bouchette

À l’écart de la municipalité de Dolbeau-Mistassini, par le sentier TQ 93 et le sentier régional 367, Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean propose l’un des plus beaux relais de la région avec une salle à manger ensoleillée et une vue imprenable sur le lac Saint-Jean. On y mange très bien. Hébergement sur place.

La ville de Saint-Félicien se trouve sur les rives de la rivière Ashuapmushuan dont l’estuaire s’ouvre sur le lac Saint-Jean.  C’est le territoire du Club de motoneige Relais des Buttes, du nom de son célèbre relais situé au nord de la ville. Il s’agit d’un des rares vrais relais de motoneige de club dans la région. Pas de luxe. Pas de flafla. Un endroit sobre où arrêter se réchauffer, prendre au café et une bouchée tout en jasant avec les motoneigistes de la place.

Quand on arrive de la Mauricie, c’est le relais de l’Auberge Éva qui nous accueille au Lac-Saint-Jean, à Lac-Bouchette, sur le sentier 355. L’endroit dispose d’une vaste salle de repos avec foyer et table de billard. On y propose aussi un menu diversifié en formule pub.

Les stations de ski

Au Saguenay, les deux grandes stations de ski alpin sont considérées comme des relais très populaires auprès des motoneigistes. Ils s’y sentent d’ailleurs les bienvenus. On les observe nombreux dans le stationnement latéral qui leur est alloué aux abords du chalet de la station alpine Le Valinouët. Ils y viennent pour le petit déjeuner et le dîner, dans la salle à manger, ou en après-midi pour l’apéro dans un des deux bars. Du Valinouët, on accède aisément au réseau de sentiers des Monts-Valin.

Dans les hauteurs du village alpin, le relais du site d’hébergement en yourte Imago Village invite à une expérience différente. Situé directement sur le sentier TQ 93, son bar-restaurant loge sous une immense yourte fabriquée à Falardeau, par l’entreprise du couple de propriétaires.

Imago Village, aux abords du village alpin du Valinouët.

Quant au centre alpin Le Mont-Édouard, à L’Anse-Saint-Jean, il accueille également de nombreux motoneigistes qui profitent de ce secteur exceptionnellement enneigé. Ces dernier ont accès au comptoir de restauration et peuvent s’installer au bar pour prendre leur repas. On se trouve ici au carrefour des régions du Saguenay et de Charlevoix.

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